Barbara POULAIN

Barbara POULAIN

Si je devais trouver un terme pour me définir je dirais que je suis une interprète.

Interprète des mots, des sons et des chiffres à travers mes trois passions que sont la chanson, le théâtre et les mathématiques. 

Plongée dans un mutisme les premières années de ma vie c’est désormais sur scène que je m’épanouie le plus. Passeur d’émotions, celles-là même qui étaient trop grandes pour l’enfant que j’étais sont désormais mes camarades de jeu préférés. Voilà ce qui m’habite, partager un texte, des idées, véhiculer des émotions, réfléchir, apprendre et rire, surtout rire.

J’ai rencontré Phanie Ridel dans un bassin de rééducation, et nous avons tout de suite su que nous avions quelque chose d’artistique à faire faire ensemble, le corps a donc été notre point commun. Dès la première lecture de la pièce Le Banc j’ai su qu’il fallait la monter, j’ai rappelé Phanie « allez on y va, on fonce ». 

Le choix de partager ce très beau texte avec Serge Le Clanche s’est tout de suite imposé, je sentais chez lui cette sensibilité et finesse de jeu pour interpréter cette dame Grenat.

Mathématicienne de formation j’aime faire parler les données, les chiffres pour comprendre le monde, l’humain, j’ai réalisé avec passion des études de recherche pour détecter l’émotion dans la voix ou pour comprendre des mouvements de population dans des pays émergents…

La voix, l’humain, comprendre et partager ces découvertes, ces idées, ces émotions…

J’évolue depuis une quinzaine d’année sur la scène bretonne, à travers des projets théâtraux et musicaux de différentes troupes. Maldoror, Shakespeare en trégor,  le théâtre de la griffe, pour le théâtre et avec des musiciens comme Philippe Brunel (ancien Marquis de Sade) et Samy Daussat (guitariste international Jazz Manouche)  pour la musique.

Doublure voix francaise pour les  planétariums du dessin animé espagnol: « celle qui marchait la tête en bas »  (sur la pollution lumineuse)

Jean-Michel Ribes (il faut que le sycomore coule), Jean-Claude Grumberg (La gourmandise, Rixe, Barbie et Pinok…) Albert Camus (Etat de siège), Dario fo (Couple ouvert à deux battants), Alexandre Friederich (l’homme qui attendait l’homme qui a inventé le monde, Anca Visdei (le secret des pommes d’or), Shakespeare (Antoine et Cléopâtre, Le songe d’une nuit d’été, Sonnets (Anne Hathaway), Peines d’amour perdues), Eric-Emmanuel Schmitt (Frédérick ou le boulevard du crime, Les Guitrys), Luc Blanvillain (Mon beau décideur), Yasmina Reza (Les dieux du carnage).